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site d’échange et de partage citoyen blog a propos est-ce que tu viens pour les vacances ? publié 23 juin 2008 dans actualité 2 commentaires l’été arrive et avec lui la chaleur et les projets de vacances. notre cher guide spirituel a pris les devants cette semaine avec son séjour en israël. s’il ne m’appartient pas de juger la pertinence d’un tel déplacement et les moyens pour consolider les bonnes relations franco-israéliennes, ma qualité de citoyen lambda ne peut m’amener qu’à être scandalisé par les membres du cortège qui accompagne monsieur et madame, à l’heure où le peuple trime pour boucler les fins de mois ! arthur, régine et enrico macias, bientôt aux nations-unis ! cet inventaire me choque. passe encore pour le bon vieux enrico et l’alibi culturel qu’il porte (ah qu’elle est jolie la moeuf de saaaarkozy !!! zaï zaï zaï zaï zaï zaï !!! zaï zaï zaï zaï !!…) mais qu’est-ce qui impose la venue d’arthur, hormis sa confession ? a ce titre, n’y aurait-il pas un représentant de la communauté juive en france plus représentatif de l’image du pays ? a vrai dire, peut-être pas. la culture française se résume sans doute aux seules émissions d’endemol. il faut que je m’y fasse. toujours en parlant d’endemol, faut-il voir dans la présence de régine à cette visite officielle une récompense pour sa participation à la « ferme des célébrités », émission produite par la même et tentaculaire institution télévisuelle ? dois-je seulement me réjouir que johnny, clavier et jean reno n’aient pas été présents sur les terres d’abraham ? peut-être ne pouvaient-il pas se libérer, entre pub optic 2000 et daubes filmiques ! en attendant, entre les vacances à l’oeil offertes par les copains sur des yachts paradisiaques et celles que notre phare offre à sa cour, l’indécence porte indiscutablement un maillot de bain. et pendant ce temps, quatre français sur dix (enfin, je parle des français « normaux) ne partiront pas en vacances cette année, dont un tiers pour des raisons financières. et pendant ce temps, le prix de l’essence grimpe (le cortège présidentiel n’a pas semble t’il opté pour vélib ?), comme le prix de nos courses alimentaires… et pendant ce temps, un sénateur souhaite que l’on réduise les indemnités des chômeurs payés « à rien foutre » !!!… voilà donc mon dernier coup de gueule. celui d’un homme qui en marre de constater que les messages qui nous sont délivrés « par en haut » ne visent qu’à nous culpabiliser (pas assez de travail, pas assez de consommation et de productivité, pas assez de civisme et de patriotisme), alors que le sommet de la pyramide organise des séjours club-med pour les cyniques représentants d’une sous-culture ! dis, tu partages ta twingo ? publié 5 juin 2008 dans actualité 1 commentaire les habitués du blog savent bien l’énergie que je dépense à essayer de secouer le « cocotier social », à réveiller une société en panne d’esprit de rébellion, par manque de café (ça pourrait venir) ou par manque d’essence (c’est déjà là !). le manque d’essence donc. nous ne reviendrons pas ici sur les énergies renouvelables, sur les carburants du futur, comme cette fameuse voiture fonctionnant à l’air comprimé qui s’annonce pour 2009/2010 si d’ici là le lobbying du carburant pur et dur ne triomphe pas de ce beau projet (qui m’enthousiasme à un point que vous ne pouvez pas imaginer) par un savant travail de sape qu’il saura utiliser, je n’en doute pas, dès que la menace s’affirmera davantage. pas de tout cela donc, même si la résolution de nombreux problèmes, économiques et écologiques trouveraient à travers ces études une clé décisive. car aujourd’hui, il y a urgence : le litre de gasoil à 1,45 €, le plein d’une berline standard à 80 €, ça vous parle ? forcément autant que moi, tout comme le léger frisson d’angoisse dès que l’on aperçoit le témoin d’entrée dans la réserve de carburant qui s’allume, promesse d’un nécessaire passage à la pompe, et éventuellement d’une bonne demie-heure d’attente devant la station service, à l’image des files devant les épicerie pour une boite de corned beef au »bon vieux temps » des tickets de rationnement. alors que faire ? prendre le vélo ? pour ma part, j’habite à 40 km de mon lieu de travail, ce qui ferait de moi un sérieux concurrent au tour de france (et non-dopé de surcroît) si j’adoptais cette solution. alors faire le dos rond ? se mettre à manger des patates matin, midi et soir pour compenser l’augmentation du budget carburant ? j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois qu’une seule solution adaptée à ce problème (qui ne risque pas d’être passager). et cette solution, c’est le covoiturage. le covoiturage porte sa part de contraintes incontestables, mais il a quatre atouts majeurs : - il permet l’économie de carburant, bien évidemment. - il contribue de fait à la protection d’un environnement en souffrance. - il marque une opposition au système vicieux qui voit les citoyens de base s’appauvrir pendant que les multinationales pétrolières s’enrichissent de manière exponentielle et les caisses de l’etat se remplir sans bénéfice évident pour les « remplisseurs » (à savoir nous, les cochons de payants). - il rapproche des citoyens, dans un monde où les divisions deviennent un art de vie. alors voilà, ce que je vous propose est très simple : venez poster dans un commentaire vos destinations régulières ainsi que vos horaires coutumiers de déplacement. ainsi, très régulièrement, en visitant le blog ou alerté par mes soins, vous serez informés des personnes au profil similaire du votre, avec lesquelles refaire le monde à l’occasion de trajets partagés. il n’y a que le premier pas qui coute. et il coutera toujours moins cher qu’un plein de super ! alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? p.s : j’encourage tout spécialement mes voisins pougétois (et par extension, les habitants de la vallée de l’hérault) à se jeter à l’eau pour cette expérience locale motivante. consommation : etymologie sauvage pour une proposition honnête. publié 5 mai 2008 dans actualité 4 commentaires je vous part aujourd’hui d’une des définitions du verbe « consommer », piochée dans le très sérieux petit robert : consommer : amener une chose à destruction en utilisant sa substance… lorsque l’on confronte cette définition à une double lecture, il y a de quoi prendre peur, non ?! pour ma part, j’ai préféré user d’une étymologie sauvage pour lire ce mot dont on nous abreuve jusqu’à plus soif. dans consommer, il y a tout d’abord « con ». et puis, comme dans un soucis d’équilibre sémantique, il y a aussi « sommer ». sommer : mettre en demeure de faire quelque chose, commander impérativement… jusqu’à présent, on ne retient de nous que la première partie de cette définition aléatoire. nous sommes tous en effet des cochons de payant, à même seulement de faire grossir les richesses de ceux qui sont sur terre pour en produire jusqu’à en péter et nous faire péter avec, dans un système qui ne peut courir que jusqu’à son implosion. et puis, à y réflêchir, on peut s’apercevoir que si l’on considère que ce système est une grosse chaîne dont nous serions l’un des maillons, alors, si un des maillons de cette chaîne saute, tout saute… dans ce contexte, pourquoi n’utiliserions-nous pas notre capacité de maillon essentiel de cette chaîne pour lancer une sommation significative à tous ceux qui détiennent le pouvoir, direct ou non, de nous ligoter, nous museler, nous prendre pour des cons ?… tout a été fait, élaboré, planifié finement et patiemment pour que nous nous sentions peu de chose sans eux. et si, par une action bien choisie, nous leur rappelions que sans nous, ils ne sont rien ? ce que je propose : organiser une action de déconsommation d’une durée d’une semaine, visant des domaines multiples : - boycott des produits pétroliers à travers une expérience de covoiturage massif (c’est peut-être pour certain un gros effort à faire durant une semaine, mais la nature nous en remerciera) - boycott des grandes surfaces et autres hypermarchés (profitons-en